dimanche 17 janvier 2010

Anecdote afghane

Comme vous le savez, je suis de retour en Turquie pour une deuxième séance de travail avec les analystes d'affaires afghans afin de mieux comprendre leurs besoins d'affaires. Nous avons discuté des intérêts.

Dans la religion musulmane, les intérêts ne sont pas acceptables. Si les revenus d'intérêts sont taxés, il n'y a pas d'intérêts frappant les dettes impayées des contribuables, mais seulement des pénalités dont une, quotidienne, suit un mécanisme qui s'apparente étrangement à un taux d'intérêt.

La conversation a alors dévié sur les banques qui doivent encourager l'épargne mais sans offrir de taux d'intérêts...que faire alors? Ingénieusement, les banques offrent, en lieu et place des intérêts, des billets de loterie à ses épargnant, chaque afghani (la monnaie locale) augmentant les chances de gagner. Le gros lot se chiffre à parfois 1 million d'afghanis, soit environ 20 000 $. Il y a également plusieurs prix supplémentaires, plus petits. Apparemment, la loterie n'est pas apparentée aux paris, qui sont également inacceptables pour l'Islam.